点评:Maryse, notre Entrepreneur Conseil Décoratrice, nous a organisé une suite, à nos visites de Rennes et des ses mosaÎques, par le Musée de la Mosaïque et des Emaux, situé à Briare, dans le département du Loiret, de la Région Centre-Val de Loire, et région naturelle du Giennois. Musée implanté, au 4, rue des Vergers, sur le site de la manufacture, dans le pavillon d’honneur de l’usine des Emaux, de Briare, qui est l’ancienne demeure d’habitation, du fondateur et ingénieur Jean-Félix Bapterosses. La manufacture a été créée en 1837, dans la libre concurrence, à la faïencerie, réputée, de Giens. A son origine, c’est la fabrication de boutons et de perles, de toute beauté aux couleurs chatoyantes, et de son extension, naturelle, vers les éléments de décor, haut de gamme, du style mosaïque, en faïence et en émaux, unique . Jadis, ville surnommée, la Cité des Perles. Un savoir faire, reconnu, pouvant répondre aux demandes les plus exigeantes et les plus créatives, en matière de personnalisation d’intérieurs et d’extérieurs, avec sa palette de couleurs, aux variations innombrables, sa variété de formes, ses formats et ses états de surfaces. Ses professionnels, conçoivent et fabriquent leurs propres matières premières et ils en assurent la production et le contrôle de la qualité, jusqu’au collage final. Un processus de fabrication, avec des propriétés chimiques et des propriétés physiques, en reproductibilité, dans la pureté des couleurs, la résistance à l’usure, et le respect de la brillance, au cours du temps. La mosaïque, désigne une technique artistique, utilisée pour la décoration des sols, des murs et des plafonds. Elle est composée de fragments de matériaux, les tesselles, qui peuvent être par exemple des pierres, de la terre-cuite, des émaux, des marbres ou encore des coquillages, qui sont assemblés au moyen d’un mortier. Les plus anciennes mosaïques attestées sont datées du IVème siècle avant notre ère. Elles ont été découvertes dans la cité antique d’Erétrie, en Grèce, et sont constituées de galets. L’art de la mosaïque, a connu, trois grandes phases de développement. Aux IVème et Vème siècles, de notre ère dans le bassin méditerranéen, puis aux XIème et XIIème siècles, dans l’Empire byzantin, et au tournant du XXème siècle, où l’art de la mosaïque connaît un regain d’intérêt durant la période Art Nouveau, ou Modern Style, qui remet la mosaïque à l’honneur. Très prisées par les ethnies d’Afrique, qui les utilisaient comme éléments de parure et de décoration, les perles de Briare se reconnaissent grâce à un léger renflement situé au niveau du diamètre maximal, caractéristique liée à leur mode de fabrication. La production des perles de Briare s’achève dans les années 1970, avec la décolonisation qui fait perdre à Briare, les marchés africains. Les boutons, de la Manufacture Bapterosses, conçus à partir de 1845, connaissent un succès commercial important, en raison de leur mode de fabrication. La presse, inventée par l’ingénieur Bapterosses, permet de frapper 500 boutons en une fois et met à mal l’industrie anglaise qui continue la fabrication unitaire de boutons. En 1844, l’ingénieur reçoit la médaille d’or de l’exposition industrielle de Paris. Les boutons de Briare présentent une très grande diversité dans leurs formes, avec les boutons à trous, les boutons à queues, les boutons en forme de T et dans leurs coloris. Ils sont produits jusqu’en 1964 et font travailler des centaines de Briarois, dont de nombreuses femmes qui réalisaient l’encartage des boutons où fixation des boutons sur les cartons de présentation. Les boutons cessent d’être produits dans les années 1970 en raison du développement massif du plastique et de l’apparition des machines à laver le linge, ces dernières cassant les boutons à l’essorage. A partir de 1864, les premières perles de Briare sont produites suivant un procédé de fabrication similaire à celui des boutons. Leur matériau, l’émail, va permettre d’imiter de nombreuses matières tels le corail, la corne, le nacre, l’ivoire, l’ambre. Une salle, est consacrée, à l’exposition des machines de fabrication, utilisées au cours du XIX e siècle. Nous avons aussi, fait la découverte de photographies d’archives et de pièces, de différentes époques, dont une aquarelle représentant la Manufacture, en 1875 et documents illustrant le développement de l’usine au tournant du XXème siècle, avec les machines servant à la fabrication des boutons et des perles, le four d’époque mais aussi, des photographies d’ouvriers, des dessins techniques de mécaniques et bien d’autres documents inédits. Exposées, les œuvres de mosaïque d’ornement du peintre, Eugène Grasset (1845-1917), rutilantes de couleurs et d’or, célébrant la mosaïque à la période de l’Art Nouveau, et les illusions d’optique, grandeur nature, de Victor Vasarely, (1908-1997), produites par l’usine dans les années 1970. Autres collections de Félix Gaudin, Carlos Cruz-Diez, Yaacov Agam. Admiré, la reproduction de l’Ange aux ailes déployées, du martyre de Saint Etienne, d’Eugène Grasset dont l’original décore l’église Saint Etienne de Briare. A découvrir, également des sculptures, des bustes, des médailles, peintures, aquarelles, gravures, dessins. Ce musée, privé, est géré par des bénévoles sous la forme associative 1901, inaugurée depuis 1994, et présente, par la projection d’un film, les secrets de la fabrication des émaux, qui nous replonge dans la France, sociale, économique, politique et culturelle, de ces deux derniers siècles. La boutique d’usine, du musée, propose des objets artisanaux usant des émaux, en tableaux, miroirs, colliers, bagues, camées, boucles d’oreilles, magnets. Des réserves de produits, qui ne sont plus manufacturés, en perles et boutons, sont proposés à la vente. La vente, aussi, de produits bruts et en kits, pour faire votre propre mosaïque, en tesselles, joint, colle. Des cartes postales, des livres sur la manufacture et d’autres objets de faïenceries françaises.
翻译:我们的装饰顾问企业家 Maryse 在我们参观雷恩及其马赛克之后,组织了一次后续活动,参观了位于布里亚尔的马赛克和珐琅博物馆。布里亚尔位于卢瓦雷省、中央-卢瓦尔河谷大区和吉安自然区。博物馆位于 Vergers 街 4 号,在工厂旧址上,在珐琅工厂的荣誉馆内,该馆是创始人兼工程师 Jean-Félix Bapterosses 的故居。该工厂于 1837 年在著名的吉安陶厂的自由竞争中成立。工厂起源于制造纽扣和珍珠,它们色彩闪闪发光,美不胜收,后来自然而然地延伸到马赛克风格、陶器和珐琅等高端装饰元素,独树一帜。这座城市曾被称为“珍珠之城”。凭借其丰富的色彩、丰富的变化、多样的形状、版型和表面处理,我们拥有公认的专业技术,能够满足室内外定制领域最严苛、最具创意的需求。我们的专业人员自主设计和生产原材料,并确保其生产和质量控制,直至最终的粘合。马赛克是一种具有化学和物理特性的制造工艺,其可重复性、色彩的纯度、耐磨性以及持久的光泽度均令人叹为观止。马赛克是一种用于装饰地板、墙壁和天花板的艺术手法。它由各种材料碎片(例如,镶嵌小方块,例如石头、陶土、珐琅、大理石甚至贝壳)组成,并用砂浆拼装而成。最早的马赛克可追溯到公元前4世纪,它们在希腊古城埃雷特里亚被发现,由鹅卵石制成。马赛克艺术经历了三个主要的发展阶段。公元4世纪和5世纪,马赛克在地中海盆地盛行;11世纪和12世纪,马赛克在拜占庭帝国盛行;20世纪初,新艺术运动时期,马赛克艺术再次受到人们的关注,马赛克再次成为人们关注的焦点。非洲各民族对布里亚尔珠子推崇备至,将其用作装饰品。布里亚尔珠子的最大直径处略微凸起,这一特征与其制作工艺息息相关。20世纪70年代,随着非殖民化运动的兴起,布里亚尔珠子的生产终止,这也导致布里亚尔珠子失去了非洲市场。这些纽扣由巴普特罗斯制造厂于1845年设计,凭借其精湛的制作工艺获得了巨大的商业成功。工程师巴普特罗斯发明的压机可以同时压印500个纽扣,从而削弱了英国的纽扣制造工艺,因为英国当时仍在继续单独生产纽扣。 1844年,这位工程师在巴黎工业博览会上荣获金牌。布里亚尔纽扣的形状多种多样,有带孔的纽扣、带柄的纽扣、T形纽扣,以及各种颜色的纽扣。这些纽扣一直生产到1964年,雇佣了数百名布里亚尔人,其中包括许多负责插扣或将纽扣固定在礼盒上的妇女。由于塑料的大规模发展和洗衣机的出现,纽扣在20世纪70年代停止生产,洗衣机在旋转过程中会损坏纽扣。从1864年开始,第一批布里亚尔珍珠采用与纽扣类似的制造工艺生产出来。其材质是珐琅,可以模仿珊瑚、角、珍珠母、象牙和琥珀等多种材质。博物馆设有一个专门的展厅,展出19世纪使用的制造机器。我们还发现了不同时期的档案照片和作品,包括一幅描绘1875年制表厂的水彩画,以及展现工厂在20世纪初发展历程的文献资料,其中包括用于生产纽扣和珍珠的机器、当时的熔炉,以及工人的照片、机械技术图纸以及许多其他未发表的文献。展出的还有画家欧仁·格拉塞(Eugène Grasset,1845-1917)的装饰性马赛克作品,这些作品色彩绚丽、金光闪闪,致敬了新艺术运动时期的马赛克艺术;以及维克多·瓦萨雷利(Victor Vasarely,1908-1997)的真人大小的视错觉作品,这些作品由制表厂于20世纪70年代制作。其他藏品还包括费利克斯·戈丹(Félix Gaudin)、卡洛斯·克鲁兹-迪耶(Carlos Cruz-Diez)和雅科夫·阿甘(Yaacov Agam)的作品。令人赞叹的是《展翅天使》的复制品,欧仁·格拉塞创作的《圣斯蒂芬殉道记》原作现装饰布里亚尔的圣斯蒂芬教堂。此外,博物馆还展出雕塑、半身像、纪念章、油画、水彩画、版画和素描作品。这座私人博物馆由1901协会的志愿者运营,该协会成立于1994年,通过放映电影展现珐琅制造的秘密,带领我们回顾过去两个世纪法国的社会、经济、政治和文化历史。博物馆的工厂商店出售珐琅手工制品,包括绘画、镜子、项链、戒指、浮雕、耳环和磁铁。此外,博物馆还出售一些已停产的商品,例如珠子和纽扣。此外,博物馆还出售原材料和制作马赛克的工具,包括使用镶嵌砖、水泥浆和胶水制作马赛克。此外,博物馆还出售明信片、工厂书籍以及其他来自法国陶器工厂的物品。